Création jeu vidéo : les erreurs à ne pas commettre !
|Créer son propre jeu vidéo et réussir à en vivre est le rêve de nombreux développeurs. Cependant, ils sont tout aussi nombreux à tomber de haut face à une réalité qui peut se révéler être des plus dures. Créer son jeu vidéo est loin d’être une aventure de tout repos.
C’est là un projet qui requiert, en plus du savoir-faire, de la patience, de l’anticipation et beaucoup d’investissement. Même si une majeure partie des créateurs a bien conscience de ces impératifs, cela n’empêche pas une panoplie d’entre eux de commettre des erreurs. Des erreurs qui peuvent, malheureusement, être fatales à votre projet et en signer sa fin.
Néanmoins, inutile de paniquer. Pour ne pas tomber dans les multiples pièges liés à la conception de jeu vidéo, il suffit simplement de les connaître pour être en mesure de les éviter. Alors, quelles sont les erreurs à ne pas commettre ? Réponse à cette question dans ce nouvel article.
Erreur n°1 : penser que son jeu vidéo peut être créé en quelques semaines
Les développeurs sont encore trop nombreux à penser qu’un jeu vidéo pour être finalisé et lancé sur le marché au terme de quelques semaines. Vous l’aurez deviné, c’est là une fausse idée. Si un jeu est conçu sur un laps de temps très court, cela signifie que l’équipe de développeurs a sauté un grand nombre d’étapes. Des étapes indispensables et fondamentales à la conception d’un bon jeu. Ce qui soulève la question suivante : « qu’est-ce qu’un bon jeu ? ». Pour faire court, c’est une plate-forme dénuée de bugs. Mais c’est aussi un jeu qui n’ennuie pas ses gamers au bout de quelques jours. Un jeu vidéo digne de ce nom se doit d’être réfléchi. Le scénario, les effets, les bonus, les niveaux, les difficultés, les options de gaming, l’ergonomie… Tous ces éléments, et bien d’autres encore, doivent être minutieusement pensés pour offrir à l’internaute une expérience à part entière.
Sauter toutes ces étapes sera délétère. Pourquoi ? Car, à l’inverse de ce que nous pourrions penser de prime abord, cela vous fera perdre du temps. À un moment ou un autre, vous n’aurez pas d’autre choix que de revenir sur ces étapes et corriger les problèmes que votre précipitation aura engendrés.
Ainsi, ne pensez jamais au temps que vous pouvez gagner, mais focalisez-vous sur le confort de vos joueurs. Mettez-vous à leur place et demandez-vous ce qu’ils voudraient. Demandez-vous ce qui fait d’un bon jeu vidéo ce qu’il est. Dès lors, vous serez en mesure de mettre sur pied un jeu qui plaît, mais surtout un jeu qui fidélisera vos joueurs en bonne et due forme.
Erreur n° 2: lésiner sur les mises à jour
C’est un fait : créer un jeu vidéo prend du temps. Beaucoup de temps. Cependant, il y a de fortes chances que votre projet ne soit pas la seule et unique chose remplissant votre vie professionnelle. Lorsque vous rentrez d’une grosse journée de travail, la seule chose dont vous avez envie consiste à prendre du temps pour vous, non ? Ne culpabilisez pas. C’est tout à fait normal. Toutefois, il faut savoir que votre jeu vidéo va, inévitablement, prendre sur votre temps personnel, et notamment à son lancement. En effet, les bugs, les questions des joueurs ainsi que les taches liées à la communication (communication qui vise à faire connaître sa plate-forme du plus grand nombre) nécessitent de l’investissement et pas des moindres.
Vous l’aurez compris, si vous avez réellement pour vœux que votre jeu plaise et qu’il séduise sur la durée, il vous faudra améliorer votre plate-forme en continu. Aussi, notez que votre jeu viendra s’additionner à une très longue liste de games. Certains présents sur le web depuis longue date. Oui, vous aurez à faire à beaucoup de concurrence. Et sûrement à des développeurs qui ont choisi de se consacrer pleinement à leur jeu. C’est pourquoi il est nécessaire de dynamiser son jeu en continu. Les premières semaines d’investissement étant cruciales pour assurer sa pérennité.
Erreur n°3 : penser que son jeu est unique
Attention, nous ne sommes pas en train de dire que votre concept est mauvais ! Loin de là. Cependant, et comme nous vous le disions précédemment, la toile regorge d’un nombre incalculable de jeux vidéo. Dans cette vaste panoplie de games, il y a de fortes chances qu’un autre développeur ait eu, à peu de chose près, la même idée de concept que vous. Cela ne signifie pas qu’il faut laisser tomber votre idée initiale ! Ne vous méprenez pas ! Cela signifie, simplement, que vous allez devoir faire preuve d’originalité pour sortir du lot et vous faire remarquer.
Aussi, il se peut que vous vous soyez inspiré d’autres jeux pour créer le vôtre. Là encore, il n’y a aucun mal. Mais la règle demeure la même : il faudra vous montrer original et aussi innovant que possible. S’inspirer d’autres jeux n’a rien d’anormal. Toutefois, il faudra se montrer critique et savoir déceler les points forts et les points faibles des différentes plates-formes qui vous plaisent en tant que gamers. Le but étant de garder uniquement le meilleur de ces jeux pour créer un game de haute qualité. Un jeu pensé pour les gamers et leur plaisir. Votre travail et votre investissement se feront ressentir. Et c’est, d’ailleurs, ce qui permettra à votre jeu de durer dans le temps.
Erreur n°4 : ne pas communiquer sur son jeu avant sa sortie
L’une des plus grandes peurs des développeurs de jeu vidéo : se faire voler leur idée. De ce fait, nombreux sont ces derniers à ne pas communiquer sur leur création. Oui, vous l’aurez deviné, il s’agit là d’une nouvelle erreur.
Tout d’abord, même si quelqu’un souhaiterait vous voler votre idée, il n’y a que peu de chances qu’il réussisse à créer et à lancer votre jeu avant vous. Oui, car c’est vous le créateur, c’est bien vous qui avez imaginé le concept, qui avez les idées en tête. Vous savez, avec précision, ce que vous souhaitez faire. Tous ces éléments là, votre voleur potentiel ne les a pas. Qui plus est, on ne s’invente pas développeur du jour au lendemain. C’est un métier particulier qui requiert des compétences pointues. Alors, enlevez-vous cette angoisse et parlez de votre projet à votre entourage et à d’autres professionnels.
« À d’autres professionnels ? Pourquoi ? » Car, se lancer seul dans une telle aventure est loin d’être une mince affaire. Nombreux sont les développeurs qui laissent tomber à défaut d’avoir été entourés et encouragés. Parler de son concept de jeu vidéo à d’autres professionnels est un moyen de trouver des personnes qui seront prêtes à vous aider et à mener votre projet jusqu’au bout !
Finalement, ne pas communiquer sur son jeu en amont de son lancement impactera fortement votre nombre de joueurs. En effet, comment les internautes pourront-ils jouer à votre jeu s’ils n’ont pas conscience qu’il existe ? Vous l’aurez compris, garder son projet totalement secret est le meilleur des moyens pour que celui-ci tombe à l’eau avant même qu’il ne soit lancé.
Erreur n°5 : penser que la création de votre jeu sera gratuite
De la même manière que pour un site internet classique, créer un jeu vidéo coûte de l’argent. Le montant à investir varie en fonction de l’ampleur du projet, du graphisme et surtout de votre panoplie de compétences. Cependant, vous n’aurez, sans nul doute, pas le temps de tout faire vous-même. Qui plus est, il faut parfois savoir déléguer à d’autres des choses que nous ne maîtrisons pas totalement. Le but étant d’avoir un jeu propre et qualitatif.
À côté de ça, et malgré toutes les compétences dont vous pouvez disposer, vous serez, tout de même, obligé de mettre la main à la poche à un moment ou à un autre. Et dès le départ qui plus est. Oui, car qui dit « jeu vidéo en ligne » dit également « nom de domaine ». Ce nom de domaine, à moins de se tourner vers un .wordpress.com (chose qui ne rassure pas l’internaute sur la qualité du jeu et qui souligne, surtout, un manque de moyens), vous coûtera plusieurs dizaines d’euros par an. À cela, il faudra ajouter le coût de l’hébergement. Si les tarifs des hébergeurs varient d’un prestataire à un autre, il est fortement recommandé d’opter pour un hébergeur connu pour la qualité de ses services. Quitte à devoir payer un peu plus cher.
Au total, il faudra, en moyenne, compter un investissement minimal d’une centaine d’euros par an. Si vous n’êtes pas prêt à investir cette somme ou si vous n’avez pas les moyens de l’investir à l’instant T, il est fortement recommandé de mûrir son projet en bonne et due forme et d’attendre un peu avant de passer aux choses sérieuses.
À côté de ces frais considérés comme « basiques », il faudra, également, être prêt à débourser de l’argent au fur et à mesure que votre nombre de joueurs et que votre notoriété augmentent. Pourquoi ? Car, plus les gamers seront nombreux, plus votre hébergement se devra d’être performant afin que tous les joueurs puissent s’amuser sans que votre plate-forme lag. Rien de pire pour un gamer qu’un jeu qui rame et qui bug, vous en conviendrez.
Aussi, au fur et à mesure que la notoriété de votre jeu s’accroît, il se peut que vous envisagiez de conquérir les joueurs étrangers. Si cette idée est bonne, il ne faudra pas lésiner sur les moyens. Traducteurs et community managers seront indispensables à votre conquête. C’est là des professionnels qu’il faudra, bien évidemment, rémunérer.
Erreur n°6 : penser que votre jeu vous rendra riche à millions
Disons les choses telles qu’elles sont : tout développeur a dans l’idée de se dégager une source de revenus grâce à la création de son jeu vidéo. Chose qui est tout à fait normal. Cependant, il est indispensable de rester réaliste et de garder les pieds sur terre. Si certains jeux rapportent, en effet, beaucoup d’argent à leur propriétaire, les développeurs ne sont qu’une petite poignée à faire fortune dans le milieu. Si tel est votre souhait et votre objectif, sachez qu’il faudra vous montrer extrêmement patient et persévérant. Des qualités qui sont loin de toujours suffire pour gagner beaucoup d’argent d’ailleurs. Gardez en tête que la concurrence est très rude. Se faire une place dans le monde du jeu vidéo et en vivre se révèlent être des missions des plus complexes, même si elles ne relèvent pas de l’impossible !
Pour tenter de gagner assez d’argent afin de se consacrer pleinement à son jeu, le développeur que vous êtes devra penser à diversifier ses sources de revenus et ne pas compter uniquement sur les sommes dépensées par les gamers durant leur temps de jeu. À cette fin, la conception d’un plan marketing béton est indispensable ! Il est vivement recommandé de se tourner vers des professionnels de la communication pour mettre au point une stratégie efficace qui vous mènera dans la bonne direction et qui vous rapprochera de votre objectif !
À côté de ça (et même si nous vous l’avons déjà dit…), l’originalité est maître-mot. Plus votre jeu sortira de l’ordinaire, plus vous aurez de chances de séduire des joueurs en masse. Mais là encore, il ne faut pas s’emballer trop vite. En effet, il faudra comptabiliser des milliers et des milliers de joueurs avant que votre game soit réellement profitable. Ainsi, ne vous enflammez pas lorsque le nombre de gamers frôlera les 1000, car il vous restera encore beaucoup de travail à fournir pour atteindre vos objectifs en terme de chiffres.
Oui, nous savons bien que nous n’avons pas ici un discours des plus réjouissants. Mais il est important de rester terre-à-terre. C’est là le seul moyen de progresser efficacement. Vos objectifs seront bien plus réalistes et vos actions bien plus efficaces. Avoir conscience de la réalité du terrain est un avantage incontestable sur un grand nombre de concurrents !
Erreur n°7 : penser que l’argent engrangé est à vous et rien qu’à vous
Vous venez de lancer votre jeu. Celui-ci attire rapidement de nombreux joueurs. C’est là une très bonne nouvelle qui témoigne de la qualité de votre travail. Félicitations ! Les mois passent et les recettes augmentent. Formidable nouvelle ! Cependant attention, car tout cet argent ne restera pas au chaud dans votre compte à faire des petits. En effet, nous sommes en France. Et en France, le législateur oblige les citoyens a déclarer toutes leurs sources de revenus. Sans exception. Oui, vous l’aurez compris. Le développeur que vous êtes sera amené à payer des impôts.
Ainsi, il est avisé d’anticiper et de mettre de l’argent de côté dès lors que le premier centime atterrit à la banque. Si vous souhaitez que votre business perdure, il est indispensable de penser comme un entrepreneur à part entière. De prévoir les dépenses à venir, d’économiser suffisamment pour être en mesure de régler ces frais. Pensez également aux dépenses imprévues qui seront de plus en plus nombreuses au fur et à mesure que votre jeu gagne en notoriété auprès des gamers !
Tout ceci induit la nécessité de créer une structure juridique, une entreprise par laquelle vous paierez vos impôts. De cette manière, votre affaire sera légale. Aucun risque de voir le fisc vous tomber dessus. À conditions d’être un honnête contribuable, cela va de soi 🙂 .
Créer une entreprise ? Très bien, mais laquelle ?! Vous avez le choix entre une multitude de formes juridiques : SAS, auto-entrepreneur, SARL, association… À vous de voir celle qui vous convient le mieux en fonction des avantages et des contraintes de chaque.
Aussi, il fait bon de savoir que le législateur peut vous obliger à changer de statut juridique si votre chiffre d’affaires dépasse le plafond instauré.
Erreur n°8 : être persuadé d’exploser le compteur de nombre de joueurs en un rien de temps
Oui, une fois de plus, nous vous ramenons à la réalité. Mais comme indiqué précédemment, ce sont bien les développeurs qui ont les pieds sur terre qui créent les meilleurs jeux, qui réussissent à les faire perdurer et à dégager un maximum de profit. Alors, ne désespérez pas. Restez simplement réaliste.
Quoi qu’il en soit, revenons à nos moutons. Non, il ne faut pas espérer voir des milliers de joueurs se ruer sur sa plate-forme dès les premiers jours. Ni au cours des premières semaines d’ailleurs. Comme nous vous le disions précédemment, communiquer sur son jeu en amont de son lancement est essentiel pour attirer vos gamers. Mais la communication ne s’arrête pas au lancement du jeu. Elle continue tout au long de son existence. Si vous n’avez pas de budget pub à consacrer à votre projet dans un premier temps, il faudra vous montrer encore plus patient. Mais ne vous inquiétez pas, vos efforts finiront par payer, c’est certain !
Alors, que faut-il faire pour attirer ces milliers de joueurs qui grouillent sur la toile ? Cela vous paraîtra sûrement paradoxal… Mais il ne faut pas s’en préoccuper ! En effet, concentrez-vous sur les quelques inscrits que vous avez déjà. Offrez-leur un service de qualité, répondez à leurs questions rapidement, délivrez-leur des conseils, aidez-les lorsqu’ils se retrouvent en difficulté. À côté de ça, employez votre énergie à améliorer votre plate-forme, corrigez les bugs, mettez régulièrement à disposition des nouvelles mises à jour. Tels sont les principes à suivre pour créer un jeu vidéo qui plaît et qui séduit sur le long terme ! Privilégiez la qualité à la quantité en d’autres termes !
Erreur n°9 : lancer son jeu une fois celui-ci terminé
Cela fait plusieurs mois que vous travaillez comme un forcené pour boucler votre projet. Après des centaines d’heures de dur labeur, ça y est, vous y êtes parvenu. Votre jeu est enfin terminé. Le moment est venu de le lancer officiellement ! Stop ! Ne commettez pas, à votre tour, cette neuvième erreur. Nous le savons, vous êtes extrêmement impatient de proposer votre création au plus grand nombre. Et vous avez toutes les raisons de l’être.
Cependant, il faut, avant tout, s’assurer que votre jeu PEUT être proposé aux internautes. À cette fin, il est hautement recommandé de mettre au point une version bêta de votre game. Une version d’essai à proposer à un nombre restreint de joueurs. Et des bons de préférence. Le but : faire essayer son jeu vidéo à des personnes externes qui seront en mesure de vous faire un retour aussi critique que constructif. Ces individus vous permettront de vous assurer que votre jeu est un bon jeu, qu’il parle au plus grand nombre. À côté de ça, la version bêta permet de déceler les bugs, les incohérences et autres problèmes que tout développeur rencontre à la fin d’un tel projet.
Vous l’aurez compris, cette étape de la conception, et plus particulièrement de la finalisation, vous assure de proposer à vos gamers un jeu propre et abouti.
Si la version bêta permet de corriger les soucis d’ordre techniques et graphiques, elle donne également l’opportunité à son créateur de revoir le concept dans son entité. Et oui, il arrive que l’on passe des mois et des mois à plancher sur un projet pour réaliser qu’il ne marche pas en fin de compte. Que votre jeu ne ressemble en rien à ce que vous aviez imaginé. Cela peut paraître très décourageant, et c’est, bien souvent, une étape difficile pour les développeurs qui sont nombreux à abandonner leur projet à ce stade. Et d’ailleurs, c’est là une autre erreur. En effet, c’est une occasion en or que vous tenez là, même si vous ne vous en rendez pas compte dans l’immédiat.
Vous avez créé un jeu qui ne marche pas. Désormais, vous savez quoi faire pour mettre au point une plate-forme qui fonctionnera. Les erreurs du débutant, vous les avez déjà faites. Vous savez, aujourd’hui, ce qu’il faut faire et, surtout, ce qu’il ne faut pas faire ! Utilisez cette expérience à bon escient. Mettez-là à profit. Prouvez-vous que vous n’avez pas fait tout ce chemin pour rien. Votre jeu et le résultat final n’en seront que meilleurs ! Alors, ne lâchez rien ! Et foncez !
Erreur n°10 : se dire qu’un développeur n’a plus besoin de se former
Que vous soyez un développeur confirmé ou autodidacte, il est vrai que vous possédez des compétences pointues, précieuses et très recherchées. Cependant, il ne faut au grand jamais se reposer sur ses lauriers. Si le web est votre terrain de jeu, vous savez, d’ores et déjà, que celui-ci évolue en continue. Que les nouveautés débarquent aujourd’hui sur la toile à la vitesse de la lumière et que les logiciels et les jeux vidéo deviennent vite obsolètes si leurs créateurs ne prennent pas le temps de les faire évoluer.
Sachez-le : votre formation ne sera jamais terminée. Vous continuerez d’apprendre tout au long de votre carrière. Cependant, prenez les devants, et cultivez-vous, informez-vous, formez-vous à de nouvelles choses. Mettez toutes ces connaissances à profit pour améliorer votre jeu tout au long de son existence sur le web. Tel est le meilleur moyen de fidéliser ses joueurs et d’en attirer de nouveaux !
Un jeu mobile
Bonjour,
Je vois votre site web http://www.creer1jeu.com et c’est impressionnant. Je me demande si des options publicitaires telles que la publication d’invités, le contenu publicitaire sont disponibles sur votre site ?
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À votre santé
Stephan Bonnar
Pourquoi pas !